Bretagne, 2015
Quand la photo s’approche d’une se ses limites (ici c’est l’effacement jusqu’à une forme épurée), ça peut tendre soit vers rien, soit vers l’infini (sans qu’il ne soit jamais atteint, évidemment !).
Selon les principes de l’aérodynamique les ailes (ou toute structure portante) décrochent quand la limite de portance est atteinte. C’est le crash assuré.
Parfois la photo ressemble à un vol, un jeu d’équilibriste au-dessus du vide, entre le possible et l’impossible. La limite, et le passage du possible à l’impossible, ne tenant qu’au poids d’un minuscule grain de sable ou à la force favorable d’un très léger souffle. Il faut oser la limite…